Définition • Principales céphalées primaires • Les céphalées de tension • La migraine • Migraine ou céphalée de tension • Passage à la chronicité
Une céphalée primaire est une céphalée survenant sans aucun lien avec une autre pathologie, une anomalie ou un traumatisme identifiable. Elle correspond à une pathologie en elle-même.
L’examen clinique d’une céphalée primaire est donc normal. On ne retrouve pas d’autre pathologie, anomalie ou traumatisme que l’on puisse raisonnablement penser être lié à la céphalée.
Les principales céphalées primaires sont :
L’association céphalée de tension et migraine est très fréquente, on parle alors de céphalée mixte.
Ces douleurs touchent :
L’algie vasculaire de la face* (0,1% de la population) et l’hémicrânie paroxystique chronique** sont plus rares. Il existe aussi des céphalées bénignes idiopathiques (liées à la toux, à l’effort… ).
* Algie vasculaire de la face : se caractérise principalement par une douleur d'une violence extrême, généralement localisée dans la zone oeil-tempe, et qui ne concerne qu'un seul et même côté du visage. C’est une céphalée rapidement intense et d'une durée comprise entre un quart d'heure et trois heures.
** Hémicrânie paroxystique chronique : c’est une variante de l'algie vasculaire de la face, touchant 7 femmes pour 1 homme . Même localisation et intensité de la douleur que celle de l'algie vasculaire de la face voire plus forte. La durée de chaque accès est plus courte (2 à 45 minutes) mais leur nombre est plus important (jusqu'à 30 par jour).
Les céphalées de tension sont des maux de tête touchant les deux côtés du crâne, « en casque », à type de pression d’intensité légère à modérée, non accentuée par l’activité physique. Le patient décrit une sensation de « serrement, d’étau, de pesanteur ». En règle générale, il n’y a pas d’autres symptôme associés.
Ces céphalées reflètent souvent un état de tension psychique excessive liée au surmenage ou au stress, sans perturbation de la personnalité sous-jacente. Si certains parlent de « céphalées psychogènes », il ne faut pas retenir ce terme. En effet, elles ne sont pas forcément en relation avec un désordre psychique. Elles peuvent être associées à des facteurs musculaires. La tension ou une dysfonction des muscles péri-crâniens sont ainsi souvent incriminées.
Les céphalées de tension sont épisodiques ou chroniques. Comme pour la migraine, leur chronicité est souvent liée à des abus médicamenteux. Les facteurs psychologiques sont également à rechercher systématiquement, car ils peuvent favoriser la chronicité des céphalées.
La migraine se définit comme un ensemble de symptômes, dont le mal de tête (céphalée). Ses caractéristiques* sont les suivantes :
* D’après la société internationale des céphalées (IHS : International Headache Society).
Définition
Une céphalée primaire est une céphalée survenant sans aucun lien avec une autre pathologie, une anomalie ou un traumatisme identifiable. Elle correspond à une pathologie en elle-même.
L’examen clinique d’une céphalée primaire est donc normal. On ne retrouve pas d’autre pathologie, anomalie ou traumatisme que l’on puisse raisonnablement penser être lié à la céphalée.
Principales céphalées primaires
Les principales céphalées primaires sont :
- les céphalées de tension,
- la migraine.
L’association céphalée de tension et migraine est très fréquente, on parle alors de céphalée mixte.

- pour la migraine : 12% de la population adulte et 5 à 10% des enfants (soit 7 à 8 millions de personnes),
- pour les céphalées de tension : épisodiques : 6% de la population, chroniques quotidiennes 3% de la population.
L’algie vasculaire de la face* (0,1% de la population) et l’hémicrânie paroxystique chronique** sont plus rares. Il existe aussi des céphalées bénignes idiopathiques (liées à la toux, à l’effort… ).
* Algie vasculaire de la face : se caractérise principalement par une douleur d'une violence extrême, généralement localisée dans la zone oeil-tempe, et qui ne concerne qu'un seul et même côté du visage. C’est une céphalée rapidement intense et d'une durée comprise entre un quart d'heure et trois heures.
** Hémicrânie paroxystique chronique : c’est une variante de l'algie vasculaire de la face, touchant 7 femmes pour 1 homme . Même localisation et intensité de la douleur que celle de l'algie vasculaire de la face voire plus forte. La durée de chaque accès est plus courte (2 à 45 minutes) mais leur nombre est plus important (jusqu'à 30 par jour).
Les céphalées de tension

Ces céphalées reflètent souvent un état de tension psychique excessive liée au surmenage ou au stress, sans perturbation de la personnalité sous-jacente. Si certains parlent de « céphalées psychogènes », il ne faut pas retenir ce terme. En effet, elles ne sont pas forcément en relation avec un désordre psychique. Elles peuvent être associées à des facteurs musculaires. La tension ou une dysfonction des muscles péri-crâniens sont ainsi souvent incriminées.
Les céphalées de tension sont épisodiques ou chroniques. Comme pour la migraine, leur chronicité est souvent liée à des abus médicamenteux. Les facteurs psychologiques sont également à rechercher systématiquement, car ils peuvent favoriser la chronicité des céphalées.
La migraine
La migraine se définit comme un ensemble de symptômes, dont le mal de tête (céphalée). Ses caractéristiques* sont les suivantes :
- La douleur survient par crise.
- La douleur s’installe de manière progressive (et pas brutalement).
- Elle dure de 4 heures à 3 jours (s’il n’y a pas traitement).
- Elle est souvent « pulsatile » : le patient a une sensation de « cœur qui bat dans la tête », « coups de marteau » ou parfois « de serrement ou d’écrasement ».
- L’intensité de la douleur est augmentée par un effort physique (marcher, monter les escaliers…).
- La douleur est le plus souvent située d’un seul côté de la tête, droit ou gauche.
- La douleur peut prendre toutes les intensités, de modérée à sévère.
- La migraine est associée à des nausées, vomissements ou gêne à la lumière et au bruit.
* D’après la société internationale des céphalées (IHS : International Headache Society).
Migraine ou céphalée de tension
On peut distinguer une migraine d’une céphalée de tension selon les critères suivants (d’après la classification IHS) :



* hémicrânie : douleur unilatérale (ne touchant qu’une seule moitié du crâne)
** pulsatilité : sensation de «cœur qui bat dans la tête », «coups de marteaux »…
*** photophobie : incapacité à supporter la lumière, phonophobie : incapacité à supporter le bruit.
Une céphalée initialement épisodique (migraine ou céphalée de tension) peut évoluer en Céphalées Chroniques Quotidiennes* sous l’influence d’un abus médicamenteux (prise d’antalgique ou l’anti-migraineux spécifiques, à une fréquence quasi quotidienne) et/ou de facteurs psychologiques.
La dépression et l’anxiété sont fréquemment rencontrées chez les personnes souffrantes de CCQ.
* CCQ : définies comme des céphalées présentes plus de 15 jours par mois depuis au moins 3 mois.
** pulsatilité : sensation de «cœur qui bat dans la tête », «coups de marteaux »…
*** photophobie : incapacité à supporter la lumière, phonophobie : incapacité à supporter le bruit.
Passage à la chronicité
Une céphalée initialement épisodique (migraine ou céphalée de tension) peut évoluer en Céphalées Chroniques Quotidiennes* sous l’influence d’un abus médicamenteux (prise d’antalgique ou l’anti-migraineux spécifiques, à une fréquence quasi quotidienne) et/ou de facteurs psychologiques.
La dépression et l’anxiété sont fréquemment rencontrées chez les personnes souffrantes de CCQ.
* CCQ : définies comme des céphalées présentes plus de 15 jours par mois depuis au moins 3 mois.